Les structures en béton armé sont largement utilisées en génie civil, car elles sont rentables, durables et faciles à construire. Elles sont généralement construites avec des barres ou des tiges d’acier noyées dans le béton pour résister aux contraintes de traction. Lorsque la corrosion de ces barres d’armature se produit, elles risquent de céder sous la contrainte et de provoquer des fissures dans la structure. Heureusement, il existe plusieurs façons de réparer une structure en béton armé dont l’armature est corrodée.
Quel agent déclenche la corrosion des barres d’armature ?
Les barres d’acier dans le béton sont sensibles à la corrosion provenant de plusieurs sources. Les chlorures proviennent souvent des sels de déglaçage et des sels de voirie, connus pour leur forte teneur en chlorure. Les sulfates qui peuvent provoquer la corrosion proviennent de l’utilisation de charbon ou de pétrole comme combustible. Le dioxyde de carbone qui peut favoriser la corrosion provient de l’utilisation du gaz naturel. L’oxygène peut provenir de l’eau contenue dans le béton ou de l’air. L’humidité est souvent présente dans le mélange de ciment et peut également provenir du sol. L’eau peut être présente lorsque le béton est coulé en place.
Pour ne pas avoir à vous soucier de ce détail, prenez contact avec une entreprise spécialisée pour effectuer la réparation d’une structure en béton armé dont l’armature est corrodée. Possédant une solide expérience dans le domaine, ASMACONNERIE est l’entreprise qu’il vous faut. Son équipe s’occupe de tout, depuis l’identification de la source du problème jusqu’au remplacement de l’armature. Vous pouvez aussi lui confier la réalisation d’autres travaux : gros œuvre, maçonnerie générale, ouverture mur porteur, démolition de bâtiments, etc.
L’évaluation des dommages
La première étape du processus de réparation d’une structure en béton armé consiste à faire une évaluation des dommages. Il faut déterminer le niveau de corrosion, les dommages visuels, l’emplacement des dommages et leur type. Cela permet de déterminer le type de réparation nécessaire.
Si la corrosion est modérée et ne s’étend pas jusqu’à la surface du béton, une réparation de surface peut être effectuée. Ce type de réparation est généralement effectué avec des barres revêtues d’époxy (ECRB) ou un ciment modifié par un polymère époxy (EP-MC). Par contre, si les dommages sont plus importants et s’étendent à la surface du béton, on peut procéder à une réparation partielle.
L’utilisation de l’acier d’armature revêtu d’époxy (ECRS)
Un ECR est une barre d’acier d’armature qui a été spécialement traitée avec un revêtement résistant à la corrosion. Ce revêtement protège la barre de la corrosion, en particulier dans le béton qui contient des ions chlorure. Avec ces applications, les barres ne devraient pas se corroder pendant la durée de vie de la structure.
Réparation et colmatage avec des armatures hélicoïdales
Si les dommages causés par la corrosion s’étendent sur toute la longueur des barres d’armature, celles-ci doivent être remplacées par de nouvelles barres d’acier avant que le béton ne soit coulé. Dans certains cas, il est possible d’utiliser une barre d’acier enroulée en hélice. Cette barre hélicoïdale est insérée dans le béton après qu’il ait été coulé et durci.
Dans d’autres cas, il est possible d’utiliser une barre hélicoïdale préfabriquée avec une extrémité filetée. Elle doit être ancrée pour offrir la résistance nécessaire aux contraintes de traction.
Les armatures hélicoïdales présentent l’avantage d’être faciles à installer et de fournir la même quantité d’armature que les barres d’armature classiques. De plus, elles fournissent environ 3 fois plus d’armature que les barres conventionnelles.
Reconstruction ou remplacement d’éléments endommagés
Les éléments structurels tels que les dalles, les poutres, les colonnes ou les murs qui sont endommagés par la corrosion peuvent être remplacés par des éléments neufs. Dans certains cas, ils sont réparés par un procédé appelé « rapiéçage ».
Réparation traditionnelle
La réparation traditionnelle est une alternative aux méthodes mentionnées précédemment. Cette méthode consiste à percer des trous dans le béton et à y insérer de nouvelles barres d’acier d’armature. Les nouvelles barres sont normalement placées à un angle de 45 degrés par rapport à la surface du béton. Le béton doit être durci avant que les barres d’acier supplémentaires soient insérées. Une fois les barres d’acier en place, il faut laisser le béton durcir et subir une contrainte totale avant de pouvoir le réutiliser.
Traitements électrochimiques
Les traitements électrochimiques sont souvent utilisés pour nettoyer les barres d’armature et réduire la vitesse de corrosion. Toutefois, ils peuvent être très coûteux, nécessiter un équipement spécialisé et ne pas donner le résultat escompté. Une fois la corrosion éliminée, les nouvelles barres sont recouvertes d’un matériau résistant à la corrosion. Parmi les matériaux utilisés à cet effet figurent le zinc, le laiton, le chrome, l’acier inoxydable et le bronze au manganèse.
Inhibiteurs de corrosion
Une autre alternative consiste à utiliser un inhibiteur de corrosion. Les inhibiteurs sont appliqués sur les barres d’armature avant qu’elles ne soient placées dans le béton. Cette solution aide à résister à la corrosion et prolonge la durée de vie des barres.
Parmi les inhibiteurs de corrosion, on peut retrouver des silanes, des polysiloxanes, des phosphazènes et des polyphosphazènes. En général, les inhibiteurs de corrosion sont appliqués sous forme de solution liquide ou en les mélangeant aux ingrédients du béton. L’inhibiteur n’est efficace que lorsqu’il entre en contact avec les barres d’acier. Il est donc important de choisir un inhibiteur de corrosion capable de pénétrer dans les barres d’acier et qui ne peut pas être lessivé.
Bref, avant de réparer une structure en béton armé dont l’armature est corrodée, il est indispensable d’identifier la source du problème. Par la suite, procédez à l’évaluation des dommages afin de déterminer la bonne méthode de réparation à utiliser. Plusieurs techniques sont possibles : réparation et colmatage avec des armatures hélicoïdales, utilisation d’inhibiteurs de corrosion, traitements électrochimiques, etc.