L’importance des travaux de fondations

Votre projet de construction est sur le point de démarrer ? Le terrain et tout le matériel sont prêts,mais vous ne savez pas par où commencer ? La première étape de la mise en œuvre de votre construction consiste aux travaux de fondations. Ils constituent la base de toutes les structures. Cette phase est si importante parce que la solidité et la stabilité de l’ensemble de l’habitation en dépendent entièrement. De ce fait, aucune erreur n’est tolérée à ce stade. Il faut donc respecter certaines conditions pour assurer la pérennité de votre maison.

Étude de fondation, une étape incontournable pour l’ingénieur structure

Avant de commencer les travaux, il faut impérativement considérer la nature du sol. Cette étape est primordiale pour s’assurer du type de sol sur lequel le chantier aura lieu. L’étude de fondation est réalisée par un ingénieur structure. Pour ce faire, il déterminera la déformation du sol lorsqu’il est soumis à des pressions de différentes ampleurs. Ainsi, le spécialiste vérifie la résistance aux pressions horizontales et le niveau des tassements. Les déformations subies sont également à étudier.

L’étude géotechnique de fondation contribue aussi à déterminer la nature du sol. Dans cet examen, la liquéfaction et le retrait du sol sont mis en évidence. Il s’agit de déformations qui peuvent influer sur la stabilité de la construction. De même, l’étude de l’agressivité du sol, c’est-à-dire son acidité, est mise en évidence pour que les matériaux du support résistent bien aux dégradations probables.

Quel type de fondation choisir ?

Il existe plusieurs manières de réaliser les fondations. Cependant, le choix doit dépendre de certains critères, dont la nature du sol et de la future construction. En effet, les techniques diffèrent pour une maison plain-pied et à étage.

Les fondations superficielles et de surface

Elles conviennent à une maison simple, plain-pied, avec ou sans étage. Ce type de travail nécessite toutefois un bon sol qui se déforme peu. Dans le cas contraire, il est indispensable d’opter pour les fondations semi-profondes.

La plus commune des fondations de surfaces est la semelle filante ou continue. Il s’agit de support d’un mur porteur ou de plusieurs colonnes. L’avantage de cette méthode réside dans la taille du contact au sol. Les dimensions sont plus importantes pour permettre une pose plus stable.

La semelle isolée, quant à elle, constitue un bloc de béton placé sous des poteaux. Contrairement à la fondation continue, les colonnes sont séparées et placées à des endroits précis de la structure. Pour la réaliser, une fine couche de béton est répandue pour la protection de l’acidité du sol. La semelle est ensuite coulée et ferraillée pour constituer le mur porteur.

Le radier est une autre technique qui consiste à répartir l’ensemble de la fondation sur la totalité de la surface à construire. Ce procédé est très avantageux, car il permet la distribution des charges. En effet, grâce à cette technique, le poids appliqué au sol est considérablement réduit.

Les fondations profondes et semi-profondes

Si la nature du sol, jusqu’à une profondeur, est de mauvaises qualités, la meilleure solution est d’opter pour ce type de fondation. Cela permet d’assurer la stabilité de la construction. Dans ce cas, il existe deux techniques bien distinctes.

Si le sol constructible se trouve à moins de 10 mètres de profondeur, la méthode de puits est utilisée. Il s’agit de couler la fondation à une certaine profondeur et à déverser le béton directement pour constituer la base de la construction. Selon le type de sol, un cuvelage peut être nécessaire pour assurer l’étanchéité à l’eau.

Pour les constructions en pieux, le sol constructible est à plus de 10 mètres de profondeur. Dans ce cas, les colonnes et poutres préfabriquées sont directement insérées en profondeur pour soutenir la construction. Ces éléments sont ensuite, reliés à l’aide des longrines pour former des semelles filantes.