Avant tout projet de construction, il peut être indispensable d’entreprendre une étude de la nature du sol. Cela permet de définir s’il peut directement accueillir ou non une construction. Dans ce cas, la densité du sol, la nature des matériaux qui la composent et sa teneur en eau sont évalués. Si le sol remplit les conditions pour accueillir une construction, les travaux peuvent immédiatement commencer. Dans le cas contraire, des travaux de stabilisation sont nécessaires. Ils consistent surtout à réduire le taux d’humidité, à augmenter la densité et la résistance au poids du sol.
Quand faut-il réaliser une étude de la nature du sol ?
Si elle est fortement recommandée, l’étude n’est obligatoire que dans les zones où le risque de sécheresse et de réhydratation sous le sol est à craindre.
Selon la Loi Elan du premier janvier 2020, l’étude de sol est obligatoire avant la vente de terrain. Il est entrepris par un professionnel à la charge du vendeur. Toutefois, il est possible de réaliser l’étude de sol, en dehors de ce contexte, c’est-à-dire, avant un projet de construction.
Les types de sols et les conditions de construction
À l’issue de l’évaluation de la nature du sol, il existe 3 types de sols qui demandent quelques considérations.
Le sol argileux
Le sol argileux est la pire nature de sol pour la construction. Sa compacité varie en fonction de la quantité d’eau souterraine. Il est très instable et gonfle quand il prend l’eau et se rétracte durant les saisons sèches. Cette instabilité cause souvent des fissures de fondations.
Le sol rocheux
Ce type de sol est résistant et compact. Sa consistance ne varie pas au fil des saisons. Toutefois, à cause de sa dureté, les travaux de terrassement sur ce type de sol sont difficiles et entraînent un surcoût important. Il en est de même pour les travaux de raccord aux réseaux.
Le sol sablonneux
S’il concerne toute la surface de la construction, il ne présente aucun problème. Cela peut même jouer en faveur de la stabilité avec son côté amortisseur. Le problème a lieu si la nature sablonneuse ne concerne qu’une partie de la surface constructible qui causera une inégalité de terrain.
En quoi consiste la stabilisation du terrain ?
Réaliser les travaux de stabilisation de sols consiste à augmenter la résistance mécanique, à réduire leur souplesse et ainsi faciliter les travaux de construction. Dans ce cas, de nombreux procédés sont avancés, et l’utilisation de la chaux en fait partie. Si cette méthode n’est pas nouvelle, les évolutions technologiques, comme la pureté des matériaux et les équipements d’application ont grandement contribué à l’augmentation de son efficacité.
Assèchement du sol
La chaux réduit d’une manière considérable l’humidité du sol par un processus chimique et exothermique. Il est grandement utilisé pour transformer un sol argileux en terrain constructible. L’efficacité du procédé varie en fonction de la quantité de chaux utilisée, mais en général, elle est de l’ordre de 2 à 5 %.
La modification du sol
Grâce à l’application de la chaux, non seulement un sol argileux perd de son humidité, mais aussi de sa faculté à retenir l’eau. Ce processus a lieu immédiatement après l’ajout de la chaux et peut être répétée selon le besoin.
La stabilisation du sol
C’est la qualité la plus recherchée dans ce type de traitement. Elle consiste dans ce cas, à augmenter la compression du sol pour accroître sa résistance mécanique et sa résistance face au gel. Contrairement aux autres types de traitement, la stabilisation se fait progressivement et à moyen terme.
Ces procédés peuvent varier selon la nature du sol. Ils sont indispensables avant tout projet de construction et de terrassement afin d’assurer la stabilité des fondations.
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Spécialisée dans les travaux d’accès difficile et de génie civil en Bourgogne-Franche-Comté, l’entreprise FTTA œuvre également dans les travaux de protection de falaise, de terrassement et d’aménagement de sites.