Le terrassement est une étape indispensable dans le gros œuvre. D’ailleurs, c’est l’ensemble des travaux de fouilles, de transport, d’entassement de terre pour modifier l’aspect initial du terrain. En général, l’objectif est l’aplanissement ou la consolidation du sol pour la réalisation d’un ouvrage. Découvrez dans cet article, les différentes étapes d’un terrassement.
Le bornage du terrain
Le piquetage ou bornage d’un terrain consiste à délimiter le territoire ou à déterminer les différents détails du projet de construction. Il est nécessaire de s’assurer que le sol soit égal à votre projet. En effet, vous aurez besoin de faire appel à un géomètre qualifié et habilité pour le bornage d’un terrain. Cette étape se déroule en 2 procédures :
- le bornage de terrain à l’amiable: avec l’aide d’un notaire, la procédure s’établit entre les propriétaires en signant un procès-verbal.
- Le bornage par action judiciaire : cela se passe au niveau du tribunal.
L’élaboration du système d’évacuation des eaux
Cette étape est essentielle dans le terrassement. Pour éviter l’accumulation d’eau due au ruissellement des eaux de pluie, le système d’évacuation doit disposer d’une pente d’au moins 5 %. Pour garantir l’évacuation des eaux et éviter le ruissellement, il est nécessaire de rajouter des drains et des regards. L’élaboration du système d’évacuation des eaux peut se dérouler soit par :
- assainissement collectif : les eaux usées seront rassemblées, filtrées, puis traitées. Les effluents seront jetés dans des réseaux d’assainissement.
- assainissement individuel ou autonome : le recyclage des eaux s’établit sur le terrain. Cela ne nécessite pas de réseau local.
Le décaissement
Qu’il s’agisse d’un chemin menant jusqu’à votre porte d’entrée ou votre garage, la conception de voie d’accès est nécessaire. Le décapage est une opération visant à dégager les terres végétales afin d’aplatir le terrain. Il est nécessaire d’évaluer l’épaisseur de la couche à décaisser avant de le recouvrir d’ une autre couche. Le décaissement s’agit d’enlever une première couche de terre et de conserver les couches du sol sur lesquelles on peut construire. Une fois le terrain déblayé, il faut boucher les cavités jusqu’à l’obtention d’une surface plate et lisse.
La viabilisation
Cette étape consiste à viabiliser le terrain en apportant l’électricité, l’eau et le gaz. Il est nécessaire de prévoir la mise en place des tuyaux de tout-à-l’égout, en installant les câbles téléphoniques et les points d’accès à internet. D’ailleurs, le coût des travaux dépendent effectivement de la situation du terrain. Vous devez prendre en compte les différentes formalités auprès de la mairie. Vous obtiendrez ensuite un certificat d’urbanisme si votre terrain se situe bien en zone constructible. Vous devez également effectuer des démarches particulières auprès des professionnels compétents pour les raccordements.
Le remblaiement
Le remblaiement nécessite une autorisation ou une déclaration préalable. Les travaux doivent avant tout suivre certaines règles. Le remblaiement est très important, car il permet de préparer et d’ajuster un terrain. Celui-ci est aussi utile pour surélever un sol, recréer une pente ou pour combler des vides. Le remblaiement s’effectue souvent par des couches successives compactées, afin d’assurer une bonne densité du sol. Le film géotextile est nécessaire, car il permet de bloquer les mauvaises herbes, d’empêcher le remonter des racines à la surface, mais aussi de faciliter l’évacuation des eaux de pluie. L’objectif du remblai est de stabiliser le sol et de fortifier les fondations.
Le terrassement est une étape indispensable afin d’assurer la stabilité de votre construction. Pour ce faire, l’intervention d’un professionnel, expert dans le domaine, est nécessaire pour la réussite de votre projet. Avec un terrain bien structuré, vous pouvez bâtir votre future maison avec sérénité.