La déconstruction d’un bâtiment peut être partielle ou totale. Pour entamer les travaux, vous devez suivre certaines conditions exigées par la loi. Des techniques sont aussi mises en place pour la réussite de la destruction. L’article suivant vous guide sur tout ce qu’il faut savoir sur le sujet.
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Les réglementations à respecter
La loi exige qu’avant tous projets de déconstruction (totale ou partielle), les particuliers doivent avoir un permis de démolir. En plus de ce dernier, les professionnels sont dans l’obligation de fournir le CCTP de démolition. C’est un cahier des clauses techniques contenant les différents travaux à effectuer.
Ces obligations sont nécessaires pour préserver la sécurité, l’environnement et le patrimoine lors de la démolition.
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Les étapes à suivre avant la déconstruction
Pour entamer les travaux, les experts comme l’entreprise NJP LOCATION fait une étude préalable du chantier :
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Le désamiantage : comme l’amiante est un matériau cancérigène, il faut procéder à un diagnostic et agir en fonction. Ainsi, il faut faire l’évaluation des risques professionnels, mettre en place des précautions (le port de masque, combinaison, gants) et prévenir la dispersion des fibres d’amiante.
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Le déplombage : il se fait sur toutes les parties du bâtiment (intérieur et extérieur). Lors du dépistage, les canalisations en plomb et l’eau du robinet ne sont pas incluses.
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Le curage consiste à enlever les éléments qui ne constituent pas l’édifice : le béton détérioré ou contaminé.
3. Les moyens de démolition
La démolition peut se faire :
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Manuellement : soit par le dérasement qui consiste à détruire les parties les plus hautes d’un bâtiment (démolition partielle). Soit par le sapement qui sert à attaquer la base d’un ouvrage pour qu’il s’effondre en utilisant des cales et des étais. Le but est que le béton se disloque en contact avec le sol.
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Mécanique :
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La pince peut broyer tous les éléments en béton. Elle est maniable et efficace pour les démolitions secondaires.
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Le bouteur ou le bulldozer est un équipement qui consiste à ébranler la fondation et à la laisser tomber.
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La pelle agit comme moyen de poussée, de traction et de choc au niveau du bâtiment pour que la construction tombe facilement.
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À l’aide des techniques plus avancées :
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Le découpage permet de séparer les divers composants d’une structure en la sciant ou en faisant une multitude de perforations rapprochées.
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L’expansion est adaptée pour les démolitions partielles. Le principe est d’écarter ou de disloquer les parties du bâtiment grâce à des éclateurs hydrauliques, des vérins ou d’agents expansifs.
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L’explosion est idéale pour les édifices de plus de 20 m de haut. Elle est moins dangereuse et plus économique.
4. Le nettoyage après la déconstruction
Une fois les travaux terminés, vous devez faire le déblaiement ou l’évacuation de tous les déchets à l’aide des bennes. La décontamination du sol est aussi nécessaire pour éviter les risques de pollution de l’environnement. Sachez que la loi exige l’enlèvement et le recyclage de gravats produits par la démolition.
5. Le prix des travaux
Si vous comptez faire vous-même la déconstruction de votre maison, il est possible de louer du matériel adapté. Par ailleurs, vous pouvez également faire appel à des professionnels qui ont le savoir-faire et les équipements idéaux. Une comparaison au niveau du prix et de l’efficacité du travail accompli permet de minimiser le budget et de procéder au bon investissement.
En somme, la démolition d’une maison doit se faire dans les règles. Étant donné que c’est un travail délicat, il faut bien respecter les étapes de déconstruction et prendre en compte les risques engendrés au niveau de l’environnement, mais aussi du voisinage.