L’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées peut s’effectuer de deux manières : assainissement collectif et assainissement individuel. La détermination du système à adopter dépend de chaque commune. La plupart du temps, celle-ci impose à la population le raccord au réseau collectif à cause de la densité de population. Mais avant de vous raccorder à un réseau collectif, voici quelques points à découvrir.
La collecte des eaux
Sur un système d’assainissement collectif, la collecte des eaux peut se réaliser séparément ou collectivement. Le réseau séparatif est composé de deux canalisations qui servent respectivement à la collecte des eaux pluviales et des eaux usées. En revanche, le réseau unitaire permet de collecter ensemble les eaux usées et les eaux pluviales. Ce système d’assainissement requiert l’utilisation d’un régulateur de flux en cas de fortes pluies.
Le raccordement au tout-à-l’égout
Le raccordement au tout-à-l’égout est une obligation pour tout propriétaire de maison se situant dans la zone d’assainissement collectif. Néanmoins, certains immeubles ne sont pas tenus de procéder au raccordement au tout-à-l’égout dans le cas où ils sont en ruine ou insalubres.
Pour les immeubles qui doivent être raccordés au réseau collectif, ils disposent de deux ans à compter de la mise en place du réseau public. Toutefois, vous pouvez bénéficier d’une prolongation de 10 ans si votre immeuble a été créé moins d’une dizaine d’années ou si vous rencontrez des problèmes financiers.
Les frais du raccordement au tout-à-l’égout sont d’une part à la charge du propriétaire et d’autre part à la charge de la commune. Dans certains cas, vous pouvez être amené à rembourser partiellement ou totalement les charges communales sous forme de frais de raccordement. Attention, si votre installation n’est pas bien raccordée ou conforme à la règle, vous risquez une amende.
Le traitement des eaux usées
Le traitement des eaux usées commence par la phase de prétraitement qui consiste à séparer le liquide des résidus, des graisses et des huiles. Il continue par l’ajout d’un réacteur biologique pour digérer les pollutions biodégradables. Ensuite, il y a séparation des eaux épurées et des boues biologiques. Ces dernières sont récupérées et valorisées grâce à un clarificateur. Vous avez le choix entre la valorisation des boues en thermique ou en agriculture.
N’oubliez pas de procéder à des vérifications lors des différentes étapes de traitement des eaux usées.
La participation pour le financement de l’assainissement collectif
La participation pour le financement de l’assainissement collectif (P.F.A.C) n’est pas obligatoire. Cependant, une fois imposée par votre commune ou les autres collectivités, elle devient inéluctable. Cette taxe ne doit pas excéder 80 % du prix de la mise en place de l’assainissement non collectif et de la fourniture. En principe, elle est déterminée en fonction de la surface de plancher.
Le paiement de la participation pour financement de l’assainissement collectif est une obligation que le propriétaire doit s’acquitter. Il ne peut pas demander à son locataire de le payer à sa place. C’est aussi le cas s’il achète un lotissement. Le paiement de la taxe lui revient de droit. Il doit généralement s’effectuer à la date du raccordement effectif de votre maison ou de votre immeuble.
En cas d’agrandissement de maison, vous n’êtes pas tenu de payer cette taxe, sauf si la pièce supplémentaire produit des eaux usées.
Pour bénéficier d’un raccordement au tout-à-l’égout selon les normes, adressez-vous à un professionnel tel qu’Assainit-Vite. L’entreprise prend en charge le raccordement d’un assainissement collectif et non collectif. Elle peut se déplacer chez vous pour déterminer le système d’assainissement qui correspond à votre habitation. Par ailleurs, elle s’occupe de la vidange des fosses septiques, de l’entretien et du curage de vos canalisations. Concernant le débouchage de canalisations, l’entreprise utilise une caméra spécifique pour identifier la source du bouchon.