Comment réussir un aménagement de jardin contemporain ?

La tendance verte du XXIè siècle vous incite-t-elle à faire table rase du style traditionnel ? Un projet d’aménagement de jardin, c’est tout ce qu’il vous faut. En effet, selon les scientifiques, l’espace vert contribue à booster la vigueur cérébrale d’un individu au travail. Cependant, encore faut-il qu’un jardin bien aménagé  offrant un confort visuel et  un sentiment de bien-être au quotidien soit de mise. Partez d’un bon pied et suivez ces astuces afin de mieux esthétiser votre courtil.

La législation et le jardinage : quelques principes de base à retenir

La réglementation qui régit la construction ou l’aménagement d’un jardin s’inscrit dans la politique de planification territoriale des milieux urbains. Voici deux points essentiels énumérés par la législation d’urbanisme en vigueur et applicables sur tous travaux de remise en état d’espaces verts :

–        les critères légaux portant sur les espacements

Ce premier critère concerne les distances entre les plantations (notamment les arbustes) et les murs de voisinage comme les haies et le mur mitoyen. Ainsi, pour les arbustes d’une hauteur de 2 m au maximum, cette distance est de 50 cm. Si la hauteur des plantations excède 2 m, alors, il faut réserver un écart d’au moins 2 m entre l’arbuste et la limite de propriétés.

–        les conditions d’utilisation des équipements à moteur

Les équipements à moteur tels que les trancheuses, les coupes-gazon à moteur, les souffleurs de feuilles, etc. constituent des générateurs de bruits. Afin de mieux atténuer les dommages liés aux nuisances sonores, le Législateur français prévoit des plages horaires permettant aux particuliers de procéder à l’aménagement de leur jardin qui se présentent comme suit :

 

Jours Heure de début autorisée Heure de fermeture des travaux Temps de pause
Lundi au vendredi 08h 30 19h 12h à 14h
Samedi 09h 19h 12h à 15h
Dimanche et jours fériés 10h 12h Pas de pause

 

La délimitation et les bordures de jardin

Les bordures servent à délimiter tous les espaces de votre jardin, mais également les catégories de plantations et d’architectures. Nombreuses sont les alternatives qui s’offrent à vous. Parmi tant d’autres, il y a les bordures en pierres naturelles telles que l’ardoise et le galet. Les galets sont des pierres arrondies que l’on rencontre dans le lit des torrents, tandis que l’ardoise est extraite des ressources minérales volcaniques. Par ailleurs, il y a les bordures conçues à partir de matériaux préfabriqués comme les cubes de ciments et le béton. Enfin, il y a les bordures végétales comme le bois, le bambou et le parterre de fleurs tel que le géranium vivace, le lupin, la germandrée, l’hémérocalle, la santoline, la capucine, le myosotis, etc.

Le choix des arbustes

En matière d’aménagement de jardin, le choix des arbustes est d’une importance capitale. En effet, ces types de plantation produisent un effet trompe-l’œil sur la dimension de votre espace vert. À cet effet, misez sur des arbustes dont les tailles sont proportionnelles à la superficie de votre jardin. Ainsi, optez pour les arbustes à floraison estivale et hivernale. N’oubliez pas de vous informer auprès de votre paysagiste professionnel sur les catégories de plantations convenables aux composantes biologiques de votre sol. Parmi les arbustes les plus prisés sur le marché européen, il y a l’oranger du Mexique, la mahonie, le céanothe et le laurier des montagnes.

Et le jeu de couleurs dans tout ça ?

Afin d’optimiser l’harmonisation de la variation des couleurs de votre jardin, voici quelques recommandations à suivre. En premier lieu, évitez de mixer plus de 3 couleurs dans une aire bien délimitée. Pour ce faire, choisissez, au maximum, deux couleurs dont les contrastes peuvent s’allier entre eux tels que le rose fuchsia ou la pourpre avec le jaune, l’orange et le violet ou le bleu. Par ailleurs, aux fins d’équilibrer le taux de la perspective  de chaque recoin, disséminez le rouge et l’orange  à plusieurs endroits. Enfin, écartez toute idée d’admission d’une plantation de couleur opposée à celle dominante d’un massif spécifique.